Dernière mise à jour le 8 février 2023 par slecourtier
Les AED et les AESH sont concernés par le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans – au rythme de 3 mois par génération à partir du 1er septembre 2023 – avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation – au rythme d’un trimestre par génération (désormais, il faudra avoir travaillé 43 ans dès 2027).
Les AED et les AESH seront triplement pénalisés :
Les AED et les AESH, qui ont des salaires inférieurs à 1000€, sont particulièrement pénalisés par le report de l’âge légal de départ. Seul point positif en théorie, la promesse d’une pension minimum de 1200€ mensuels brut pour tous, indexée sur le SMIC. Mais étant donné les conditions requises pour l’obtenir, bien peu d’AED et d’AESH devraient être concernés : il faudra justifier d’une carrière complète, soit avoir atteint l’âge légal de départ et cotisé le nombre de trimestres requis pour un départ à taux plein.
Ces conditions mettent encore davantage en lumière le traitement scandaleux subi par les AESH, qui sont dans leur majorité contraints à des temps incomplets (d’à peine 62% en moyenne), qui ne leur permettent pas de cumuler suffisamment de trimestres. De plus, il ne s’agit que d’une promesse : la précédente, qui annonçait que plus une pension ne serait inférieure à 1000€, n’est toujours pas tenue.
Hormis ce dernier point, le SNALC est fermement opposé à ce projet de réforme des retraites pour toutes les raisons précédemment recensées et parce qu’il ne fait qu’accentuer les inégalités de pensions entre les titulaires et les contractuels.
Retraites : les revendications du SNALC