La lettre d’info du SNALC 1er degré, juin 2023

Dernière mise à jour le 7 juin 2023 par slecourtier

Académie d’Aix Marseille

La lettre d’info du SNALC 1er degré

EXPÉRIMENTATION « ÉCOLE DU FUTUR » À MARSEILLE

Quel bilan ? Feu de paille ou départ de feu ?

Béatrice Barennes, Déléguée SNALC Aix Marseille

Le 16 mai, le SNALC, avec les autres syndicats représentatifs, était auditionné par deux députés de la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation, Géraldine Bannier (députée Modem de Mayenne) et Jérôme Legavre (député LFI de Seine-saint-Denis). Rapporteurs d’une mission d’évaluation sur la loi Blanquer, dite « école de la confiance », ils souhaitaient en effet nous entendre sur l’expérimentation en cours dans près de 70 écoles marseillaises.

« Marseille en grand » « école du futur » en bref

Annoncée par le président de la République dans le cadre du plan « Marseille en grand », en septembre 2021, l’expérimentation « école du futur » a été validée en décembre par le conseil municipal et étendue en juin 2022 jusqu’à concerner 1 élève sur 8. Quelles perspectives pour les écoles candidates et porteuses de projets innovants dans les domaines de la culture, de l’environnement, des langues, du bien-être… ? :

• Un financement de 2,5 millions d’€ (jusqu’à 40 000 € par école) ;

• la possibilité pour les chefs d’établissement de choisir leur équipe pédagogique ;

• la définition du projet en concertation avec élus, parents, associations. Le SNALC a d’emblée alerté sur les risques de créer des inégalités et dénoncé dans ce dispositif dérogatoire aux règles du statut, un prétexte parmi d’autres pour faire du chef d’établissement le supérieur hiérarchique de ses collègues voire le manager de sa startup école. 

Près de deux ans après son lancement, l’audition a permis de faire le point sur l’expérimentation.

« Sur mesure », « cousu main » ou « bricolo et bricolette »?

Faire de Marseille un « laboratoire de liberté et de moyens », tel était l’objectif affiché par Emmanuel Macron. Abstraction faite de l’image du cobaye, la perspective était plutôt flatteuse. Dans la mythologie et l’imaginaire Éducation nationale, l’autonomie laissée au terrain pour coller « au plus près des besoins » convoque aussi volontiers l’univers de l’artisanat voire de la haute couture. Grâce aux moyens octroyés, les équipes peuvent enfin faire du « sur mesure », « du cousu main ». Plus glamour que de parler gros sous ou dératisation ! Les professeurs des écoles marseillais bénéficiaires du dispositif se sont-ils donc mis dans la peau de chercheurs de pointe et/ou ont-ils des paillettes dans les yeux ?

Pour être honnête, les collègues que nous avons interrogés sont partagés. Dans un contexte de disette, la plupart ont apprécié de recevoir une manne providentielle,même si le montage de la candidature, très exigeant et formel, leur a demandé beaucoup de temps et d’investissement sans aucune contrepartie financière. Certains ont apprécié de dynamiser leurs pratiques en développant des partenariats avec des institutions culturelles ou des associations sportives. Expérience positive contrebalancée par le témoignage d’écoles où l’entrée dans l’expérimentation a généré des tensions entre collègues impliqués et professeurs réticents. Le volontariat affiché ne résiste pas à la réalité du terrain…Certes, comme l’a souligné un syndicaliste -avec de tels avocats, plus besoin d’ennemis…- les collègues opposants peuvent quitter l’école expérimentatrice. Au SNALC, ce n’est pas tout à fait la conception que nous avons de la liberté pédagogique… Et peut-on encore parler de volontariat dans cette forme de chantage où les moyens sont donnés en fonction des projets et non pas en fonction de la réalité objective ? 

Tous, enfin, ont dénoncé la précipitation avec laquelle le dispositif a été lancé. Paradoxalement, alors que le Président répète, à l’envi, qu’il faut sortir de la verticalité et partir des besoins de la base (bottom-up pour les amateurs de new management, le terrain, qui n’en demandait pas tant, a dû, encore une fois, s’aligner sur une idée lumineuse émise en haut lieu. En caricaturant à peine, des chefs d’établissement ont été appelés un vendredi pour candidater le lundi. D’autres, fortement incités par leur hiérarchie pressée de répondre à la commande présidentielle, ont exhumé des projets de fonds de tiroir. Les acteurs locaux se sont cependant retroussés les manches pour ne pas dilapider l’argent public généreusement octroyé . Mais aujourd’hui, alors que des collègues sont engagés matériellement et psychologiquement et que le bricolage d’urgence commence à ressembler à quelque chose, se pose le problème de l’absence de visibilité à long terme. Une directrice nous a confié qu’elle craignait que tout retombe comme un soufflé après un an et demi à ramer. Il faut dire que la vision présidentielle est venue buter sur la réalité de terrain. 

Dans le contexte de pénurie d’enseignants et de crise de recrutement, comment remplacer les collègues déchargés une journée par semaine pour le suivi du projet ? Comment poursuivre les partenariats noués lorsque les financements ne sont pas pérennes ?

Et au-delà des conditions de mise en œuvre, peut-on continuer réellement à s’impliquer quand on constate, comme une autre collègue, que dans sa classe de 28 élèves (au lieu des 24 prévus), 2 élèves en situation de handicap n’ont toujours pas d’AESH au mois de janvier ?

Feu de paille ou départ de feu ?

En effet, compte tenu de l’état des écoles marseillaises et des défis structurels actuellement posés à l’Éducation nationale, la mise en place d’une telle expérimentation témoigne d’un sens tout particulier des priorités. Un peu comme si le maître d’œuvre d’un gros chantier aux fondations branlantes s’affairait sur la pose des fenêtres ou commandait deux éléments de déco. Il est vrai qu’un petit reportage sur une classe flexible, un laboratoire de maths ou un partenariat avec l’opéra vend plus de rêve que de s’attarder sur les toits qui tombent, les rats qui courent ou la pénurie d’enseignants et d’AESH…

Certes, le plan « Marseille en grand » annonçait aussi 1,2 milliards d’euros pour la rénovation des écoles marseillaises avec un effort de l’État à hauteur de 400 millions d’euros. N’est-il pas positif qu’une petite part de financement profite à la créativité pédagogique et faut-il jouer le rôle de l’enseignant crispé « résistant au changement » -et ça c’est très mal ?

La plupart des syndicats sont d’accord pour dénoncer le risque d’inéquité entre écoles et la déréglementation induite par la création injustifiable de « postes à exigences particulières ». Il est resté cependant un point aveugle de la discussion que seul le SNALC a soulevé : Qu’en est-il de la pertinence pédagogique de tous ces dispositifs innovants et quel impact ont-ils sur le climat scolaire, la lutte contre l’absentéisme et surtout le niveau des apprentissages ? Par ailleurs, l’entrée dans l’expérimentation a-t-elle eu une influence positive sur la mixité scolaire dans une ville où la fuite vers le privé apparaît trop souvent comme une solution à la dégradation des conditions d’enseignement dans le public ?

Sur tous ces points, pourtant cruciaux, aucune évaluation n’est prévue. Craint-on de découvrir un rapport coût/bénéfice nul (au mieux) ? Redoute-t-on de constater que les parents recherchent avant tout pour leurs enfants un climat scolaire apaisé et un enseignement solide des fondamentaux ? Préfère-t-on éluder le fait que tout ce déploiement d’énergie a surtout pour objectif de promouvoir une déréglementation du système éducatif et une contractualisation sournoise des moyens ?

En l’absence de bilan réel, on ne pourra, de toute façon, pas trancher. Ce qui n’a pas empêché le Président, dans son discours aux recteurs du 25 août 2022, d’annoncer la généralisation de l’expérimentation sur tout le territoire, avec la création d’un fonds d’innovation pédagogique de 500 millions d’€ et l’élargissement aux collèges et lycées. L’expérimentation « Marseille école du futur » sera-t-elle un feu de paille ou plutôt un départ de feu-enfumage pour la généralisation d’expériences analogues ? L’avenir nous le dira. Comme le diraient les Shadoks, qui semblent une source inépuisable d’inspiration pour notre ministère, « quand on ne sait pas où on va, il faut y aller le plus vite possible » !

LE PACTE

Un énième affront

« Le chantage au « travailler plus pour gagner plus » envers un métier paupérisé relève d’une volonté de nuire sciemment à des êtres humains. »

Jean-Rémi Girard, Président du SNALC

Ne nous y trompons pas : signer le pacte revient à signer un contrat pour lequel nous ne connaissons pas toutes les clauses.

Ne signez pas et ne vous engagez pas à la va-vite sans savoir de quoi il retourne.

S’engager dans des missions supplémentaires qui jusque-là pouvaient être exercées sans Pacte (comme les stages RAN et l’école ouverte), c’est prendre le risque de perdre les avantages qu’elles présentaient jusqu’alors. Ces missions existeront toujours en dehors du pacte. Accepter le Pacte, c’est renforcer l’idée que nous ne faisons que 24h par semaine et sommes toujours en vacances.

Le SNALC vous explique

Une « brique » ou « unité de pacte », c’est une mission forfaitaire annualisée (avec une IMP de 1250 euros brut, non imposable). Dans une brique, il y aura (parfois) des heures décomptées (comme le face à face pédagogique, les 18h de soutien en 6e) et des heures non décomptées car annualisées (préparations, réunions, concertations, etc.). Ces heures invisibles et conséquentes, comme les heures autour des 18h de soutien en 6e) ne seront déductibles de RIEN, donc pas des 108h, alors que nous les dépassons largement et que ce dépassement n’est ni pris en compte, ni rémunéré.

Les différentes briques du 1er degré

– Soutien en 6e (18h devant élèves, pas de volume horaire spécifique pour la réunionite : réajustements, révisions périodiques, coordination régulière, conseils de cycle 3)

– Dispositif devoirs faits en collège (24h devant élèves, organisation selon les modalités définies par le collège)

– Stages RAN et école ouverte (24h devant élèves sur les congés scolaires)

– Soutien aux élèves rencontrant des difficultés dans les savoirs fondamentaux (24h, en plus des APC)

– Coordination et prise en charge des projets d’innovation pédagogique (pas de volume horaire spécifique)

– Appui à la prise en charge d’EBEP (pas de volume horaire spécifique)

Attention au piège ! S’il n’est pas obligatoire de prendre la mission soutien en 6e pour pouvoir prétendre à une ou d’autres missions, il existe une priorité politique forte sur cette mission. Cela risque d’entraîner des pressions hiérarchiques et des interprétations erronées.

De plus, les PE s’engageant sur les 18h en 6e risquent de faire basculer les 18h d’animation pédagogique et formation sur les mercredis après-midi.

La lettre de mission annuelle

S’engager sur une mission du pacte, c’est signer une lettre de mission rédigée par le directeur ou la directrice, qui a pourtant bien évidemment d’autres choses à faire en cette période.

Il n’y aura pas de missions pour tout le monde et cela va immanquablement créer des tensions.

Attention : si un PE venait à ne faire que 10h sur les 18h par exemple, le contrat serait rompu, ce qui est une faute professionnelle pour « service non fait ».

Bref, vous l’aurez compris, plus on avance dans le pacte, et plus on voit que c’est une catastrophe. De nombreux points révèlent des contradictions entre textes règlementaires, des usines à gaz hallucinantes, de multiples possibilités de pressions, tensions, conflits, incompréhensions aboutissant à de sérieux risques psycho-sociaux.

Le SNALC maintient évidemment son appel collectif à ne pas signer le pacte pour obliger le ministère à revoir sa copie !

BULLETIN DÉPARTEMENTAL

Sortie des postes à profils !

Ce mois-ci, dans les bulletins départementaux des Bouches du Rhône, retrouvez la liste des postes à profils. Pour recevoir la liste des postes et les fiches de ceux-ci, n’attendez plus, contactez nous par mail :

snalc.ecole13@gmail.com

MOUVEMENT INTRA DEPARTEMENTAL RECOURS

Les résultats du mouvement intra-départemental des Bouches du Rhône sont consultables depuis le 24 mai au matin sur votre boîte mail professionnelle.

En cas de contestation (nomination hors vœux uniquement), vous pouvez faire un recours gracieux auprès de l’Inspecteur d’académie. Il vous faudra pour cela être assisté du SNALC pour que votre recours soit examiné par la DSDEN. Vous pouvez compter sur le SNALC pour vous aider dans votre démarche.

Pour nous joindre : 

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PROMOTION DE GRADE : VERS LA FIN DU PROTOCOLE PPCR ?

Voici les nouveautés concernant les promotions : 

Hors-classe :

• Augmentation progressive du taux de promotions de la classe normale à la hors classe : de 18 % actuellement à 23 % en 2025.

Classe exceptionnelle :

• Pour la campagne 2023, passage du contingentement de la classe exceptionnelle de 10 à 10,5% ;

• En 2024, abandon du contingentement et passage à un taux de promotion annuel garanti, à l’exemple de l’accès à la hors classe ;

• Fin des viviers 1 et 2 ;

• Promotion à partir du 5e échelon de la hors classe

Ces changements ne rentrent pas dans le cadre de la revalorisation. Pour autant, ils sont plutôt bienvenus. Le SNALC salue donc des mesures qu’il a contribué à faire avancer par ses propositions argumentées.

En effet, depuis la mise en place du protocole PPCR signé par la majorité des syndicats de la Fonction publique en 2014 et appliqué depuis 2017, le SNALC, souvent seul, n’a eu de cesse d’expliquer qu’il ne correspondait ni aux besoins ni aux attentes de la majorité des personnels en raison du mode d’évaluation (rendez-vous de carrière notamment), mais aussi des modalités d’attribution des promotions. Il a demandé de longue date l’augmentation du nombre de promotions attachées au vivier 2, l’abaissement du nombre d’années nécessaires pour accéder au vivier 1, la remise en cause du principe des 2 viviers, l’accès à la classe exceptionnelle par un taux de promotion et la facilitation de l’accès à l’échelon spécial.

Cette remise en cause des fondements du protocole PPCR que le SNALC appelait de ses vœux annonce des tableaux de promotion sensiblement différents. Le SNALC s’assurera de la transparence des critères retenus pour établir les promotions.

Enfin, le SNALC continue de revendiquer la fin du caractère définitif des avis du 3e rendez-vous de carrière avant la remise en cause du système des rendez-vous de carrière, l’étude en commissions paritaires des tableaux de promotion, l’examen pour chaque échelon de la classe normale d’un avancement accéléré.

Le premier pas franchi montre que le protocole PPCR était mal conçu. Il reste du travail pour améliorer encore le système. Fort de son expertise, le SNALC saura à nouveau défendre ses propositions sur ce dossier pour améliorer les fins de carrière des professeurs.

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